l'immigration européenne aux états unis de 1850 à 1910

l'immigration européenne aux états unis de 1850 à 1910

En 1924 une deuxième loi des quotas voit le jour : la Johnson Reed Act qui fait encore baisser le nombre d'admissions, évalué à 150 000. Le Congrès imaginait une Amérique blanche et protestante quand il déclarait en 1790 que seules « les personnes blanches et libres qui ont émigré aux États-Unis ou seront appelées à le faire » pouvaient prétendre à devenir des citoyens nationalisés. Les Mexicains ont commencé à émigrer aux États-Unis dans les années 1920 en quête de travail. Cette loi est complétée par celle de 1891[réf. Pour forcer leur intégration on créa la Society for the Propagating of Christian Knowledge among the Germans, mais les concernés s'y opposèrent et elle dut fermer dès 1763. Quelques Suédois, Écossais et Hollandais s'ajoutèrent à eux. Le Patriot Act, signé par George Bush le 26 octobre 2001, sonne un retour partiel à la loi Mc Carren Walter de 1952. nécessaire]. Les Britanniques sont les premiers à prendre le large, dès les années 1830, appelés par l’attrait des colonies de la Couronne. L'immigration a été considérablement réduite de 1915 à 1965, en partie du fait de la dépression de la fin des années 1920 et 1930 et sous l'effet de diverses mesures restrictives. De 1680 à 1760 les colonies britanniques passèrent de 250 000 habitants à environ 2 millions[3], le principal vecteur de cette croissance démographique résultant du flux migratoire largement positif. Rédige en t’aidant du dossier documentaire une synthèse de quelques lignes sur l’immigration européenne aux Etats-Unis entre 1850 et 1930 (causes du départ, conditions de la traversée, nombre et origine des migrants, premiers contacts avec les Etats-Unis ...) Eléments de … Ils submergèrent au fil des siècles les colonisations coexistantes. Le groupe le plus nombreux est celui des Latino américains, ils sont vingt millions à la fin de la période dont 12,5 millions de, Recoupant parfois les deux groupes précédents et celui qui touche le plus l'opinion publique de la classe moyenne notamment dans les banlieues pavillonnaires des grandes villes et parfois celle des travailleurs américains les plus pauvres, le groupe des sans papiers. En 2016, un rapport des autorités américaines souligne le risque de « corruption endémique » présent au sein de la force. Ils s'établirent majoritairement en Pennsylvanie, où ils constituaient 33 % de la population en 1760[9]. La couverture de l’événement par la presse américaine fut d'ailleurs largement complaisante, et les responsables du lynchage ne furent jamais poursuivis. En 1869, le chemin de fer fut terminé et des milliers de travailleurs chinois se retrouvèrent brusquement sans-emplois et placés en concurrence avec les Blancs sur le marché du travail, alimentant dès lors un fort sentiment xénophobe. Après l'établissement d'une première colonie à Jamestown en 1607 ; en 1622 la couronne britannique décida de reprendre en charge la colonisation. Le tournant opéré entre la loi de 1965, se voyant comme une régulation plus souple, et l'IRCA peut aussi s'expliquer par un revirement de l'opinion publique notamment anglo-saxonne. Il concerne l'arrivée aux États-Unis, mais aussi au Canada et en Amérique latine. Il répond à la fois aux communautés issues de l'immigration et aux restrictionnistes en disant qu'il est nécessaire de réprimer les employeurs de travailleurs sans papiers tout en protégeant ces derniers juridiquement pour éviter qu'il y ait de la discrimination spécialement contre ceux qui « ont l'air étrangers ». Il existe en effet dans la société américaine une volonté d'appliquer les Civil Rights à tous les domaines des politiques publiques, y compris à l'immigration. Mais pour comprendre cet événement il faut le replacer dans son contexte. Les Chinois n'ayant pas le droit de témoigner devant les tribunaux en Californie, leurs agresseurs bénéficient d'une impunité presque totale. Durant cette période, le pays connaît une extraordinaire croissance démographique liée à l'immigration, avec 31 millions d'habitants en 1860, 62 millions d'habitants en 1890, 75 millions d'habitants en 1900 et 105 millions d'habitants en 1920. Bien que la notion de multiculturalisme se développe au début du XXe siècle, se mettent en place dans la même période des lois de l'immigration (en) qui instaurent des quotas[23]. Dans le même temps, l’océan Indien est le lieu d’une émigration intense. Environ deux tiers des arrestations de personnes sans-papiers aux États-Unis se produisent au Texas. Cependant, des discriminations perdurent notamment à l'encontre des Caribéens, le mythe d'une « marée de Haïtiens » arrivant à la suite de la délivrance de permis pour quelques-uns d'entre eux perdure dans les esprits de la population et aussi dans ceux de l'administration Clinton. En examinant les données, il faut expliquer les raisons de ce choix. En 1853 le voyage depuis l'Europe jusqu'à l'Amérique restait très dur : en 1853, 14 Norvégiens décrivent un horrible voyage à bord d'un vaisseau anglais où les marins traitent les passagers pires que des chiens, où les femmes et filles sont constamment menacées de viol, les scènes de bagarre générale lors des distributions de nourriture sont quotidiennes, etc.[17]. Le nombre total des immigrés légaux au cours de l'année 2014 est de 1 016 518. En 1990, une nouvelle loi sur la primauté des capacités dans la sélection des candidats aux visas est votée. Les immigrés débarqués à New York empruntaient ensuite le chemin de fer jusqu'à Buffalo et poursuivaient jusqu'à Chicago et San Francisco selon leurs ressources, mais beaucoup restaient dans leur port de débarquement par manque de moyens, surtout les familles[17],[18]. L’Italie suspendit ses relations diplomatiques avec les États-Unis après le refus du président Benjamin Harrison d'ouvrir une enquête fédérale. En revanche, la présence de nombreuses personnes sans papiers donne l'impression, en raison de leur statut juridique extra légal, que le pays se voit confronté à une vague d'étrangers peu respectueux des lois et peu assimilables. L'exemple le plus flagrant est le dépôt au début des années 1980 de 10 000 demandes d'asile par des Centraméricains à la suite des multiples guerres civiles dans leurs pays. Cette nouvelle mesure interdit surtout l'entrée sur le territoire américain des personnes jugées indésirables. Leur afflux fut freiné par les restrictions religieuses d'autres États où les non-chrétiens n'étaient pas admis. New York est le port où arrivent plus de 60 % des migrants ; le deuxième port le plus important est La Nouvelle-Orléans. La misère autant que les progrès de la navigation ou l’appel des nouveaux mondes poussent les Européens au départ. Il augmente encore légèrement pour atteindre 116 402 en 1870. Ceci n'alla pas sans tensions avec les Amérindiens (100 000 décès jusqu'en 1868).[réf. Prenant conscience de cette situation et du mécontentement d'une certaine partie de l'électorat blanc anglo-saxon (dont l'opinion est aussi mue, comme on le verra plus loin, par la sensation de la présence d'un grand nombre d'immigrés sans papiers sur le sol des États-Unis) l'administration réagit afin de préserver une préférence nationale pour certains emplois dont les immigrés sont perçus comme en prenant le plus de postes. Question de synthèse. En 1850 le nombre de personnes nées à l'étranger était de 2.200.000, en 1860 il passe à plus de 4 000 000. Dans les mines du Nevada, les ouvriers chinois sont chassés de leurs emplois dès la fin de la guerre civile. On leur promettait une terre, et pour payer le voyage il suffisait de travailler gratuitement pendant un certain temps, souvent de 4 à 7 ans, ce qui revenait à être esclave temporairement. En 1741, un bateau irlandais débarqua 60 des 106 passagers, les 46 autres étaient morts. Ils constituent la plus grande communauté immigrée depuis les années 1980. L'immigration européenne aux Etats-Unis (1880-1910) par Jean Cazemajou aux éditions Pu de bordeaux. Il est aussi officiellement mis fin aux refus d'entrée, de visas et d'asile pour motifs idéologiques (notamment les anarchistes et les communistes), sanitaires (malades du VIH/SIDA) ou d'orientation sexuelle. Environ 5 millions d’immigrants irlandais sont arrivés aux États–Unis entre 1820 et 1920. En 2014, ils sont plus de 11,7 millions à vivre aux États-Unis, soit plus d’un quart de l’ensemble des immigrés dans le pays. La « terre promise » américaine, terre de liberté et de prospérité économique, n'était pas toujours réalité ; les nouveaux arrivés déchantaient ; mais dans leurs courriers certains continuaient d'entretenir le mythe auprès des Européens, ce qui convainquait les sceptiques de les rejoindre à leur tour. À son élection en 1964, l'immigration n'avait pas été un thème majeur dans sa campagne mais plusieurs éléments vont ouvrir la voie à la nouvelle loi et à la postérité respectée de la volonté de Kennedy : Le soutien est presque unanime d'autant plus que certaines organisations conservatrices conçoivent cette loi comme un bien car elle prévoit de privilégier les membres de familles de citoyens américains. La majorité d'entre eux étaient des anglais qui arrivèrent à partir du XVI siècle et qui jusqu'aux années 1660 constituèrent le flux principal de migrants, cela grâce à une politique volontariste de la couronne britannique. La conquête de l’Ouest au cours de ce siècle, symbolisée notamment par la … Ce mouvement migratoire déclina après la … Catalogue. En comparaison aux Haïtiens, les Cubains ont toujours bénéficié d'un régime de faveur, en raison du contexte international de guerre froide. Mc Cain avait pour sa part considéré que ce type d'amnistie était « trop facile » et qu'il valait mieux donner priorité à une sanction des employeurs de sans papiers afin de réduire le flux de migrants économiques. Au printemps 1939, le paquebot Saint Louis quitte Hambourg pour rejoindre les États-Unis avec 937 passagers, en grande majorité des juifs allemands ; seuls 29 sont admis : les 907 restants font le trajet retour, dont 254 qui mourront dans des camps de concentration nazis[27]. Ce rythme est 2,5 fois supérieur à la grande vague d'immigration européenne de 1910. Le voyage lui-même était difficile. ». On prit des mesures coercitives notamment contre les Nord Irlandais, mais aussi contre les catholiques (par antagonisme religieux) en Caroline du Sud dès 1698, mais aussi au Maryland, en Virginie, en Pennsylvanie, etc. Le chiffre est d’autant plus remarquable que la population de l’Irlande était inférieure à 8,5 millions d’habitants. En 1654, vingt-trois familles juives venant du Brésil débarquent à la Nouvelle-Amsterdam dès l'époque hollandaise[15]. Ce principe établit que tout Cubain pris par les garde-côtes en mer sera refoulé tandis qu'un Cubain présent sur le sol américain ne sera pas renvoyé à Cuba. Les conséquences de ce type de politique, bloquant l'accès aux migrants dans des lieux propices au passage, repousse les routes migratoires vers des lieux bien plus dangereux comme la continuité du désert de Sonora dans les États de l'Arizona et du Nouveau Mexique ainsi que dans l'arrière-pays désertique de la Californie. Aucun pays ne peut faire admettre plus de 20 000 ressortissants par an, les ressortissants sont admis selon sept catégories de visa encore en vigueur en 1990. Dans les années 1980, les États-Unis ont accueilli 7,3 millions d'immigrants et neuf millions dans les années 1990[29]. La plupart étaient huguenots et avaient fui la révocation de l'édit de Nantes de 1685. Par exemple, la loi du premier octobre 1990, signée par Bush père accorde enfin une protection provisoire[33]» aux Salvadoriens qui avaient jusqu'alors été considérés comme des migrants économiques en raison du soutien de Washington à San Salvador et aux troupes régulières dans la guerre civile opposant les Sandinistes au gouvernement. spécialistes des États-Unis s'accordent à dire que le président George W. Bush préparait un programme de régularisation et un assouplissement des modalités migratoires pour les Mexicains au début de son mandat. L'immigration aux États-Unis, une question explosive depuis un siècle. Ils s'établirent ensuite dans l'État de Rhode Island. En novembre dernier, Barack Obama a promis la régularisation sous certaines conditions de 5 millions dimmigrés clandestins, soit un peu moins de la moitié dentre eux. La recrudescence des sentiments anti-italiens s’accompagna d’appels à une restriction de l’immigration. Ils essaimèrent jusqu'à plusieurs centaines de kilomètres à l'intérieur des terres. La différence de migration entre le XIX° siècle et avant est que désormais les migrants ne fuient plus tellement l'intolérance religieuse européenne, mais qu'ils cherchent à faire fortune aux États-Unis. Ils étaient décrits dans la presse comme les membres d’une race criminelle “à la peau basanée” et “aux cheveux crépus”, et on les couvrait dans la rue d’épithètes telles que “métèques” ou “Noirs de Guinée” – une expression moqueuse appliquée aux esclaves africains et à leurs descendants – ou d’insultes carrément racistes comme “nègres blancs” et “nègres macaronis”[6]. Entre 1763 et 1776 une autre vague d'immigrés Écossais arriva et prospéra dans le commerce. Depuis la construction des nouveaux dispositifs de contrôle le long de la frontière sud des États-Unis, le nombre de migrants morts en tentant de traverser cette frontière s'élèverait à plus d'un millier par an. Ils apportèrent avec eux leurs sectes plus ou moins persécutées et qui évoluèrent en vase clos : comme les piétistes radicaux, des ménonistes, Moraviens, Swenkfelders, Amish, Dunkers, etc. De 1905 à 1914, les immigrants sont arrivés aux États-Unis principalement par bateau, à une moyenne d'un million par an. La première prison privée a été construite en 1983[45]. Les Néerlandais se concentraient dans la vallée de l'Hudson, l'Est de Long Island, et le New Jersey. nécessaire]. Au total, environ 55 millions de personnes quittent l’Europe entre 1850 et 1910. Pour lui, il en est terminé autant de l'injustice que de l'immigration illimitée des premiers temps de la construction son pays. Barack Obama a repris dans sa campagne la possibilité d'une régularisation des sans papiers comme George W. Bush l'avait proposée dans son projet de Comprehensive Immigration Reform Act of 2007[44]. Ainsi sont accueillis Cubains, Vietnamiens ou Hongrois après examen de leur demande (et ce plus facilement s'ils ont des liens aux États-Unis, cependant les Salvadoriens, les Chiliens après le coup d'État de 1973 organisé par la CIA, ou encore les Haïtiens sont directement considérés comme des migrants économiques car ils proviennent de pays dont le gouvernement (qu'il soit démocratique ou non) est soutenu par Washington.

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